Direction plein nord pour rejoindre les contreforts et commencer l'ascension. Quelques km de sable puis la rocaille volcanique.
Première guelta ou nous pourrons reconstituer notre provision d'eau et même faire un brin de toilette.
Non loin de la guelta, découverte d'un abri sous roche décoré d'une profusion de peintures rupestres
Un mélange assez surprenant de "têtes rondes" et de "têtes bâton" qui nous font faire un grand-écart temporel (de -8000 à -1000, en très gros) et géographique, les têtes rondes étant d'origines subsahariennes et les têtes bâton (les fameux Garamantes, qui auraient enseignés l'art de l'attelage à 4 chevaux aux anciens Grecs) d'origine Libyenne. J'ignorais que ces ancêtres (avec d'autres) des berbères, étaient allés si loin au sud est.
Encore quelques km pour atteindre un petit village occupant un replat du volcan.
Notre guide, qui habite Faya Largeau, y retrouve sa belle-mère et l'une de ses épouses, auxquelles il rends visite, nous dit-il, deux ou trois fois dans l'année.
Au gré des camions qu'il peut trouver sur les pistes, il lui faut jusqu'à un mois pour parvenir au but.
Ce seront mes dernières photo durant la montée.
Une heure plus tard la déshydratation me vidait de mes forces.
Sac à dos et appareil photo sur un dromadaire et marche trébuchante jusqu'au lieu de bivouac qui sera atteint, à cause de ma lenteur, pratiquement à la nuit tombée.
Les prochaines images seront prises 2 jours plus tard, dans la caldéra.
01 - C'est parti !

02 -

03 - Guelta

04 - Guelta

05 - Rupestres

06 - L'homme à la kalash. Il est en train de me dire "Tu ne me photographie pas" et je lui répond "Non, non, c'est les dromadaires". En plus, c'est mon sac qu'il est en train de maltraiter.


07 - Le guide

08 - Belle-Maman

09 - Le village

10 - Une autre jolie maman
