Metamorphosis ... Le Phénix
Modérateur : Modérateurs
- revlan
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- miguelcervantes
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Chaque nouvelle image que Revlan partage ici avec nous est pour moi une découverte.
Comme d’autres commentateurs ici, je n’hésiterais pas à parler du « monde de Revlan », lequel me semble d’une grande cohérence dans sa belle diversité.
J’y sens une rare et étonnante persistance dans le regard, une authenticité, une fidélité.
En l’occurrence, la présente photo me semble aller plus à fond dans le sens de l’abstraction lyrique et de la dématérialisation : seule une ombre étrange y suggère une présence humaine et une forme de figuration.
Dans l’ensemble, l’œuvre de Revlan, alias Nerval, de son nom Thierry, me semble toujours introduire une distance par rapport au monde physique, concret et matériel. Comme je l’ai déjà suggéré, ses photos ne représentent rien sinon des images. Une photo de Revlan, c’est à mes yeux toujours une « image d’une image ». Par différents moyens plastiques, Revlan me semble toujours pointer ses images en tant qu’images : des images des spectres qui habitent son imaginaire comme le mien : des échos, des résonnances, des correspondances. Et c’est notamment en ce sens qu’il se rapproche de la poésie de Baudelaire. Il nous parle de cette « forêt de symboles » où de « vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles » et nous « observent avec des regards familiers ». – Ch. Baudelaire, Correspondances, in Les Fleurs du Mal.
En termes poétiques, je dirais que les photos de Revlan parlent toujours de cette chose que nous appelons notre âme, l’âme humaine. Et c’est en ce sens que je le considère, à l’instar de Baudelaire, comme un artiste humaniste.
Le chemin qu’emprunte Revlan me semble sur RP le chemin le moins fréquenté. Je ne vois pour le moment aucun auteur qui lui emboîte le pas. Il me semble ici unique.
Pour ma part, les photos de Revlan ont sur moi un fort impact dans mon approche de la photographie. Je ne veux pas l’imiter, mais je m’en inspire. Je le suis de loin dans son parcours à travers cette « forêt de symboles » et son approche de la photo en tant qu’images d’images, expressions non pas d’une réalité physique et optique, mais d’un regard humain.
Cela dit, le monde de Revlan en est un parmi d’autres.
J’apprécie, en photographie et dans le domaine des arts en général, la diversité des regards, comme en témoignent mes nombreux commentaires admiratifs sur les photos de bien des membres sur RP, qui ont leurs propres visions et leurs approches personnelles de la photographie en tant que témoin de faits ou expressions d’un regard.
Bravo, Thierry!
François
Comme d’autres commentateurs ici, je n’hésiterais pas à parler du « monde de Revlan », lequel me semble d’une grande cohérence dans sa belle diversité.
J’y sens une rare et étonnante persistance dans le regard, une authenticité, une fidélité.
En l’occurrence, la présente photo me semble aller plus à fond dans le sens de l’abstraction lyrique et de la dématérialisation : seule une ombre étrange y suggère une présence humaine et une forme de figuration.
Dans l’ensemble, l’œuvre de Revlan, alias Nerval, de son nom Thierry, me semble toujours introduire une distance par rapport au monde physique, concret et matériel. Comme je l’ai déjà suggéré, ses photos ne représentent rien sinon des images. Une photo de Revlan, c’est à mes yeux toujours une « image d’une image ». Par différents moyens plastiques, Revlan me semble toujours pointer ses images en tant qu’images : des images des spectres qui habitent son imaginaire comme le mien : des échos, des résonnances, des correspondances. Et c’est notamment en ce sens qu’il se rapproche de la poésie de Baudelaire. Il nous parle de cette « forêt de symboles » où de « vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles » et nous « observent avec des regards familiers ». – Ch. Baudelaire, Correspondances, in Les Fleurs du Mal.
En termes poétiques, je dirais que les photos de Revlan parlent toujours de cette chose que nous appelons notre âme, l’âme humaine. Et c’est en ce sens que je le considère, à l’instar de Baudelaire, comme un artiste humaniste.
Le chemin qu’emprunte Revlan me semble sur RP le chemin le moins fréquenté. Je ne vois pour le moment aucun auteur qui lui emboîte le pas. Il me semble ici unique.
Pour ma part, les photos de Revlan ont sur moi un fort impact dans mon approche de la photographie. Je ne veux pas l’imiter, mais je m’en inspire. Je le suis de loin dans son parcours à travers cette « forêt de symboles » et son approche de la photo en tant qu’images d’images, expressions non pas d’une réalité physique et optique, mais d’un regard humain.
Cela dit, le monde de Revlan en est un parmi d’autres.
J’apprécie, en photographie et dans le domaine des arts en général, la diversité des regards, comme en témoignent mes nombreux commentaires admiratifs sur les photos de bien des membres sur RP, qui ont leurs propres visions et leurs approches personnelles de la photographie en tant que témoin de faits ou expressions d’un regard.
Bravo, Thierry!
François
- Gadenne
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L'ombre de l'homme presque envahie par la lumière des ailes d'une colombe qui plane sur son monde ....
CliClaqueux ordinaire
http://gadenne.net
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- Dmargeur
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J'ai l'impression que je suis entrain de lire une suite car
Il y a quelques éléments de ta photo Life on Mars du 09 octobre...
J'y reviendrai...
Il y a quelques éléments de ta photo Life on Mars du 09 octobre...
J'y reviendrai...
Tout est ART ?
- spri9
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Encore une de tes productions si unique
Donner des leçons est une aberration économique !
- miguelcervantes
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Dmargeur a écrit : J'ai l'impression que je suis entrain de lire une suite car
Il y a quelques éléments de ta photo Life on Mars du 09 octobre...
J'y reviendrai...
+1
Je partage ton avis, André
Je sens, comme toi sans doute, que les photos de Revlan appartiennent toutes à un même univers : le monde de Revlan.
Je pense aussi que son choix de les présenter dans différentes séries témoigne de sa vision et de son ressenti.
Le « monde de Revlan », bien que très cohérent, me semble avoir de multiples facettes et, selon les séries, nous inviter à différents voyages toujours dans un même univers.
Récemment, Revlan a inauguré une exposition de certaines de ses photos sous le thème « invitations au voyage ». Cette exposition a été bien accueillie par la Critique. Et j’adhère
D’une image à l’autre, d’une série à l’autre, Revlan nous invite au voyage, un voyage non pas dans l’espace, mais dans l’imaginaire.
J’aime le regard poétique, onirique, impressionniste et expressionniste de Revlan, alias Nerval, de son nom Thierry.
Thierry, tu élargis mes horizons.
François
- Bib
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Un titre bien trouvé.
Une photo qui raconte.
Une bonne photo qui questionne aussi !
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Photographier, c'est prendre le temps de regarder et voir autrement.
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