Metamorphosis ... Birdy
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- revlan
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J'aime beaucoup l'attitude du personnage et sa "taille" dans la photo qui augmente la puissance de cette forme noire.
Tout est ART ?
- Scaër
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Ici toute "escape" est impossible.
J'aime bien.
J'aime bien.
- miguelcervantes
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Scaër a écrit : Ici toute "escape" est impossible.
J'aime bien.
+1
Une photo dramatique qui me semble bien traduire l’esprit du film Birdy.
C’est toi, Thierry, qui m’a fait connaître ce film. Je ne l’ai pas vu, mais les renseignements que je trouve sur le Net m’en donnent une idée.
Certaines images de ce film me semblent avoir eu un fort impact dans ton imaginaire, notamment celle-ci :
On y retrouve l’image de la fenêtre inaccessible, comme dans ta photo.
Cela me parle non pas de solitude, mais d’isolement.
Cette nouvelle photo que tu partages ici avec nous me semble encore plus chargée d’émotion que ta première sous le même titre.
La solitude a bien des visages. Certains peuvent nous sourire.
L’isolement, c’est tout autre chose. C’est l’incommunicabilité.
Comme dit Scaër ci-dessus, toute fuite semble impossible. Or, pour un artiste comme toi, la fuite demeure encore possible à travers la fenêtre de l’Art.
Prendre la plume ou le pinceau pour exprimer un ressenti ou inventer un monde, c’est une ouverture sur la communication. En l’absence d’une ouverture sur la communication, nous voilà comme Birdy emmurés dans le silence.
Écrire comme Baudelaire ou photographier comme tu le fais, c’est à tout le moins faire une brèche dans le mur du silence.
J’ai toujours été intrigué par le fait qu’un grand poète tel que Rimbaud ait très tôt renoncé à la littérature pour mener une vie d’aventurier.
Quant à Baudelaire, c’est le destin, la force des choses, qui l’a condamné au silence, en dehors de sa volonté.
J’aimerais, Thierry, te faire connaître l’un de nos plus grands poètes québécois, Hector de Saint-Denys Garneau, héritier de Baudelaire. Dans son opus major, intitulé « Regards et jeux dans l’espace », il évoque notamment la fenêtre de l’Art qu’il sent se fermer devant ses yeux. Et « quand il cesse de publier, ce n'est pas par révolte ou par déception, c'est que le silence71 lui est apparu comme la seule façon d'être. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_de ... ys_Garneau. Cela ne te rappelle-t-il pas Birdy?
Pour ma part, j’essaie de garder dans ma maison toutes les fenêtres ouvertes, et j’aime en ouvrir de nouvelles.
J’apprécie notamment les fenêtres que toi tu ouvres ici sur RP en tant que photographe, artiste et poète.
Amitiés et respects,
François
- Bib
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La menace plane et guette.
Très bon!
J'aurais aimé voir un monochrome autre que du N&B.
Très bon!
J'aurais aimé voir un monochrome autre que du N&B.
Photographier, c'est prendre le temps de regarder et voir autrement.
- revlan
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miguelcervantes a écrit :Scaër a écrit : Ici toute "escape" est impossible.
J'aime bien.
+1
Une photo dramatique qui me semble bien traduire l’esprit du film Birdy.
C’est toi, Thierry, qui m’a fait connaître ce film. Je ne l’ai pas vu, mais les renseignements que je trouve sur le Net m’en donnent une idée.
Certaines images de ce film me semblent avoir eu un fort impact dans ton imaginaire, notamment celle-ci :
birdy-2000x1415-1-jpg-réduction.jpg
On y retrouve l’image de la fenêtre inaccessible, comme dans ta photo.
Cela me parle non pas de solitude, mais d’isolement.
Cette nouvelle photo que tu partages ici avec nous me semble encore plus chargée d’émotion que ta première sous le même titre.
La solitude a bien des visages. Certains peuvent nous sourire.
L’isolement, c’est tout autre chose. C’est l’incommunicabilité.
Comme dit Scaër ci-dessus, toute fuite semble impossible. Or, pour un artiste comme toi, la fuite demeure encore possible à travers la fenêtre de l’Art.
Prendre la plume ou le pinceau pour exprimer un ressenti ou inventer un monde, c’est une ouverture sur la communication. En l’absence d’une ouverture sur la communication, nous voilà comme Birdy emmurés dans le silence.
Écrire comme Baudelaire ou photographier comme tu le fais, c’est à tout le moins faire une brèche dans le mur du silence.
J’ai toujours été intrigué par le fait qu’un grand poète tel que Rimbaud ait très tôt renoncé à la littérature pour mener une vie d’aventurier.
Quant à Baudelaire, c’est le destin, la force des choses, qui l’a condamné au silence, en dehors de sa volonté.
J’aimerais, Thierry, te faire connaître l’un de nos plus grands poètes québécois, Hector de Saint-Denys Garneau, héritier de Baudelaire. Dans son opus major, intitulé « Regards et jeux dans l’espace », il évoque notamment la fenêtre de l’Art qu’il sent se fermer devant ses yeux. Et « quand il cesse de publier, ce n'est pas par révolte ou par déception, c'est que le silence71 lui est apparu comme la seule façon d'être. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_de ... ys_Garneau. Cela ne te rappelle-t-il pas Birdy?
Pour ma part, j’essaie de garder dans ma maison toutes les fenêtres ouvertes, et j’aime en ouvrir de nouvelles.
J’apprécie notamment les fenêtres que toi tu ouvres ici sur RP en tant que photographe, artiste et poète.
Amitiés et respects,
François
François
Je te remercie pour tes mots et surtout pour m’avoir permis de découvrir un poète Hector de Saint-Denys Garneau que je ne connaissais pas.
J’aime beaucoup et j’ai lu quelques poèmes qui m’ont ému comme notamment « cage d’oiseau ». Ce poème pourrait parfaitement accompagner ma photographie.
Si j’ai choisi « birdy » ici c’est pour ses symboles d’enfermement, de liberté mais aussi de métamorphose puisqu’il se rêve en oiseau…
C’est la raison de l’intégration de cet autoportrait dans la série. Cette fenêtre noire qui semble sans issue n’est peut être pas définitivement obscure. Volontairement floue elle pourrait peut être se transformer et laisser passer la lumière…
Spleen et Idéal j’en reviens encore et toujours. D’ailleurs j’ai ressenti aussi une certaine mélancolie dans la poésie d’ Hector de Saint-Denys Garneau. il a même intitulé un poème « spleen »…
C’est toujours un grand plaisir de lire tes mots sur mes photos François.
Merci également à ceux qui sont passés ici.
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