Celle qui avançait avec tristesse - jeudi 28 août 2014

[Patrick Philipot]

Elle avançait avec tristesse, courbée comme un S, mais son ombre déjà se redressait, peut-être sous l'effet d'un observateur inquiet, qui regardait la scène et la complètait.

[Mapuche]

Bonsoir,
J'aime bien ton onirisme.et ta poésie.
Avec un peu plus de soin à la pdv cela serait super

[Aude]

J'ai du mal à rentrer dedans, pas facile d'expliquer pourquoi. Je le flou donne une impression de rêve, de monde à part, et l'attitude de la personne les épaules en avant donne plutôt l'impression d'être happée par le quotidien. C'est un peu quelque chose de cet ordre là qui me gène...

[Patrick Philipot]

@Aude
"être happée par le quotidien" c'est ton expression. Elle me convient.
D'où la tristesse, je ne vois pas la contradiction.

[sorcier]

La lumière; le personnage; la compo avec les rails du tram: tout est à sa place...

[alinag2002]

bjr pour moi cette image est vraiment top c est juste ton traitement autour : le cadre que je n aime pas trop, ta photo a vraiment du potentiel je trouve avec une lumiere a exploiter

[miguelcervantes]

Patrick, difficile de trouver ici quelqu'un comme toi sur RP. Et juste pour ça, je te dis

Tu me poses des questions sur la subjectivité. Et je sais que la subjectivité est l'essence même de la photographie artistique.

RP n'est pas un site d'entomologie ou de radioscopie pulmonaire

Ce que nous cherchons tous ici, c'est une vision.

Alors, je regarde tes images en me laissant emporter par le flot de ton imaginaire.

Et si je dis "flot", ce n'est pas un hasard. Car, comme mon ami Nightingale et dans une toute autre approche, tu me parles de l'eau, une chose mystérieuse décrite dans l'Antiquité comme une "substance".

Qu'est-ce que l'eau? Les scientifiques nous disent que c'est H2O. Mais pour nous photographes et artistes, c'est autre chose. C'est tout ce qui glisse, coule, s'évapore, passe d'un temps à un autre, d'un lieu à un autre, s'ancre dans la mémoire et parfois nous hante ou seulement demeure là en nous comme une présence.

Il y a ici des vagues, tellement de vagues de formes et de couleurs. La mer, la mer, sans cesse recommencée.

Si cette femme t'entendait et qu'elle courait vers toi, le charme serait rompu et tu aurais peur car ton monde est celui de l'Art. Tu sais que personne ne peut t'entendre. Être entendu distinctement, c'est la mort de l'Art et de l'Artiste.

Reste avec nous, Patrick.

François

[poullain]

J'aime beaucoup l'ambiance très romantique

[D'Armorique]

Bravo! à la fois pour la photo et le texte!

[malo]

Une photo vraiment "forte", le rêve, la réalité ? j'aime beaucoup !