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L'origine et l'histoire du salers sont intimement liées à celles de la vache salers.
Actuellement, il n'y a pas de race de vache obligatoire. Toutefois, certains éleveur-producteurs sont restés attachés à la race salers. Ils ont obtenu de l'administration française, par décret, le droit à une appellation protégée spécifique matérialisée par une empreinte en relief sur leur fourmes : Tradition Salers.
L'appellation Salers est menacée par les réglementations européennes qui lui reprochent, entre autres, l'utilisation d'ustensiles en bois et non en inox (la gerle par exemple), la cave d'affinage située dans des bâtiments séculaires, le nettoyage des instruments sans détergents ni aseptisants ; surtout, particularité de la vache salers, la nécessité de faire téter le veau pour amorcer la traite et sans nettoyer le trayon car une partie de la flore du fromage vient de cette étape
De fortes contraintes d'élevage et de fabrication imposé par le cahier des charges de l'AOP ont su préserver l'identité de ce fromage. Il fait partie des cahiers des charges les plus stricts des AOP fromagères.
Le salers est exclusivement de lait cru de vache non normalisé en taux protéique et de matière grasse. C'est aussi un fromage fermier: chaque éleveur-fromager élabore donc des fromages aux arômes spécifiques.
Le lait est produit et, encore chaud, immédiatement transformé sur les terres de la ferme. Aucune réfrigération du lait ni donc réchauffage n'est accepté. La période de fabrication du fromage se situe uniquement du 15 avril au 15 novembre, lorsque les vaches pâturent les pelouses des parcours. Cette période peut être réduite selon l'altitude, mais depuis 1979, il n'y a plus d'altitude minimum pour les pâturages.
Le salers nécessite au moins 90 jours d'affinage.
