Mal embouché que je suis, j’apprécie ton humour sarcastique, Hans.
La coiffure de ce bestiau me rappelle en effet une certaine personne qui pourrait devenir le prochain président des États-Unis
Pour en revenir à ta photo et son traitement, ça ne me déplaît pas. L’accentuation des contrastes en PT me semble donner à l’image l’aspect d’un dessin à l’encre ou d’une estampe.
Tu écris : « Cette image constitue aussi une réponse très partielle à la question de savoir jusqu'où aller avec le post-traitement. »
Il s’agit là d’une question que je viens tout juste de poser sur un fil au Bistrot. Comme je l’ai suggéré, la réponse à cette question me semble loin d’être tranchée. D’où mon intérêt à consulter les membres à ce sujet : « Qu’en pensez-vous? »
Pour ma part, en ce qui concerne le post-traitement, je fais d’importantes distinctions selon le type et la destination des photos. En ce qui concerne par exemple des photos de type publicitaire ou destinées à illustrer des romans, à peu près tout est autorisé en PT, la seule limite étant alors le pouvoir de séduction de la photo. Il en va tout autrement dans le cas des photos de type documentaire, journalistique, archivistique, scientifique ou naturaliste, par exemple.
En l’occurrence, la photo que tu nous présentes ici me semble plus un dessin qu’une photo. L’accentuation en PT (notamment le contraste) lui donne un aspect « graphique ». C’est notamment le cas d’un grand nombre des « chefs-d’œuvre » du peintre américain Andy Warhol : il part d’une photo, puis la réduit à une espèce de squelette en l’absence de tout naturalisme et de toute profondeur : un dessin avec des plages de couleurs en aplat. L’effet produit est saisissant et esthétique. C’est là un exemple extrême, bien loin de la photo que tu nous présentes ici.
J’ai également écrit, dans mon post, que je privilégiais en général une approche minimaliste en matière de PT, à l’instar de Lulu par exemple. Mais je considère aussi que toute règle générale peut comporter des exceptions.
La seule limite en matière de PT me semble être quand le PT enlaidit la photo d’origine, notamment avec l’introduction d’artefacts tels que bouchés, cramés et lisérés en l’absence de tout intérêt esthétique ou artistique.
Bib a écrit : « Tout le poil devient fils d'acier et fait perdre l'allure soyeuse du pelage.
C'est maltraiter l'animal que de lui faire ça! On le rudoie! »
Ce n’est pas faux, et j’apprécie ce commentaire de Bib.
La question est de savoir ce que nous voulons et attendons des photos.
Si un cheval est mon ami, mon compagnon, je préfère le voir en photo sous une lumière plus douce avec un poil soyeux, en effet.
Il reste toutefois que les crins d’un cheval ne sont jamais soyeux. Ils sont plutôt rêches.
Quant aux crins de certains politiciens, ils sont bien raides bien que parfois ils « frisent » le ridicule.
À mon grand désespoir, Hans, le cheval de Caligula est candidat aux prochaines élections américaines.
François
