Une photo qui est loin de me laisser indifférent, Vigoureux. Spontanément, elle me rappelle les mots ironiques d'un ami au sourire narquois : "La vie est une lente agonie sur une plage desséchée"
Mais chacun aura son regard. On peut aussi y voir la vie qui bat et se bat, se maintient dans les conditions les plus difficiles
J'ai aussi une impression d'invasion. Ici, au Canada, nos Grands Lacs ont été infestés par une bestiole appelée "moule zébrée", laquelle menace toute l'écologie aquatique de cette région
Pas banal, l'ami. Mais dire j'aime ou j'aime pas, c'est difficile. Tout dépend si je juge selon mon ressenti émotif ou mon ressenti artistique.
L'ambiance lumineuse crue, le paysage sablonneux et rocheux, le fourmillement de bestioles noires évoquent pour moi la désolation d'un désert ou bien l'avènement d'un monde inhumain. Selon les scientifiques, un cataclysme nucléaire ne préserverait sur la planète que certaines formes de vie primitives, telles les insectes
Alors là, il ne restera ici plus personne pour aller à la pêche aux moules-moules-moules, panier ou pas
François
