Lost Highway ...

[revlan]

LOST.jpg

[miguelcervantes]

J'aime...

Je te reviendrai à ce sujet, Thierry.

François

[Bib]

Mon esprit me dicte des commentaires qui sont assez terre à terre lors d’une première impression, et qui sont très certainement du premier niveau.
Cette photo rappelle un retour à la maison au petit matin après une soirée bien arrosée!
Ça ne va pas super bien…. Évidemment, on est au delà du descriptif. La photo fait sortir les émotions.

[Claudius]

C'esst exactement ce que j'ai ressenti le jour où un embranchement d'autoroute essentiel autour de Rome et que je me suis égaré dans des quartiers improbables ...

[miguelcervantes]

J’hésite toujours à commenter tes photos, Thierry, car elles me chuchotent à l’oreille, comme une confidence entre amis, entre humains voyageant dans un espace intime, à l’intérieur d’une conscience et d’un imaginaire : correspondances, consonances et résonnances.

Je dirais, comme Baudelaire, que tu es mon ami, mon semblable, mon frère.

En l’occurrence la photo que tu partages ici avec nous m’émerveille et me déboussole.

Elle m’invite à un voyage en dehors des routes tracées, voire à un retour ou un détour vers d’autres routes ou chemins aujourd’hui moins fréquentés : Lost Highway?

Qu’est-ce que la photographie?

C’est une technique qui se prête à différents usages. Ce qui à mon avis fait son intérêt, c’est que dans ses différents usages, documentaires, réalistes, créatifs ou poétiques, elle ouvre des fenêtres dans notre maison et élargit nos horizons.

François

[Amotz Cohen-Paz]

Soldat, tu viens ou tu vas ? » m’a hurlé l’adjudant quand j’étais une recrue. Je suis resté figé, incapable de répondre.
« Amotz, tu cours vers quelque part ou loin de quelque chose ? » me demande Revlan, et je n’ai pas de réponse.
Les ouvertures dans le mur — où mènent-elles ? Vers la liberté, ou vers une chambre 101 ?

[miguelcervantes]

Soldat, tu viens ou tu vas ? » m’a hurlé l’adjudant quand j’étais une recrue. Je suis resté figé, incapable de répondre.
« Amotz, tu cours vers quelque part ou loin de quelque chose ? » me demande Revlan, et je n’ai pas de réponse.
Les ouvertures dans le mur — où mènent-elles ? Vers la liberté, ou vers une chambre 101 ?

J’aime lire ici l’expression de ton ressenti, Amotz. Elle me semble venir droit du cœur et de ton expérience vécue.

François

[Véronique]

Cette photo me déboussole... Me déroute...

[miguelcervantes]

Cette photo me déboussole... Me déroute...

+1

Moi aussi, Véronique

La plupart sinon toutes les photos de Revlan me déboussolent et me déroutent. Je crois que cela fait partie de sa démarche, comme de la démarche de bien des artistes contemporains.

Revlan, comme bien des artistes contemporains, questionne et bouscule notre regard.

Ce faisant, il me semble toujours le faire non pas selon un programme intellectuel, mais selon une « nécessité intérieure », une pulsion, un besoin de dire, un besoin de mettre en image des « visions ».

Revlan, c’est un artiste, fidéle à sa nécessité intérieure, son ressenti, sa vision, son Univers. D’une photo à l’autre, il nous invite à un voyage, un voyage non pas dans le temps et l’espace, mais au cœur de notre conscience intime et de notre imaginaire : un monde baudelairien de correspondances, de consonnances et de résonnances.

François