Songs of Freedom ...
Publié : 22 mai 2025 à 18h45
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Amotz Cohen-Paz a écrit : Je ressens ici une forme de voyeurisme.
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
miguelcervantes a écrit :Amotz Cohen-Paz a écrit : Je ressens ici une forme de voyeurisme.
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
Un intéressant commentaire, mon ami![]()
Je pense que les photos de Revlan, comme les tragédies grecques, invitent à la compassion envers cette étrange créature que nous sommes en tant qu’êtres humains, unique dans l’Univers connu de nous.
Nous sommes l’Étrange et l’Étranger.
Revlan est un humaniste.
Ses photos, comme les tragédies grecques, me semblent s’inspirer des origines, notamment des mythes les plus anciens : Prométhée, Œdipe, Icare, Orphée, Adam et Ève.
Une œuvre séminale, voire programmatique, de Revlan est à mes yeux sa série intitulée « Spleen et Idéal ».
Elle me semble être au cœur de sa démarche en tant que photographe et artiste.
En tant qu’êtres humains, nous sommes toutes et tous comme hantés par des rêves : un idéal.
Et de tels rêves façonnent notre Univers, notre présent, notre passé et notre avenir.
Mais il arrive dans une vie humaine que nos rêves s’effondrent comme des châteaux de cartes, face aux puissances du Destin.
Tel est l’esprit des tragédies grecques antiques, celles d’Eschyle et de Sophocle.
Tel est aussi l’esprit des Fleurs du Mal, de Baudelaire, qui nous rappelle qu’’en tant qu’êtres humains, nous vivons toutes et tous dans une forêt de symboles : échos, correspondances, consonnances et résonnances.
L’Univers de Revlan me parle moins d’une tristesse que d’une étrangeté associée à une solitude et un isolement.
En musique :
https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo
https://www.youtube.com/watch?v=l0q7MLPo-u8
François