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Songs of Freedom ...
Modérateur : Modérateurs
- revlan
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Très belle idée, ça me plait! Incursion animale, ce qui n'est pas fréquent dans tes photos (celles que j'ai vues, bien sûr).
- miguelcervantes
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J'aime un peu moins. Le trou dans un mur ne suffit pas à l'enfermer... ou à m'enfermer.
Je n'ai que la chanson Redemption Song de Bob Marley dans la tête avec ce titre!
Je n'ai que la chanson Redemption Song de Bob Marley dans la tête avec ce titre!

Photographier, c'est prendre le temps de regarder et voir autrement.
- miguelcervantes
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Comme souvent sinon toujours, Thierry, la photo que tu partages ici avec nous me semble en résonnance avec ton ressenti et un univers artistique et poétique.
Je sens une filiation entre ton regard et une histoire :
“Songs of Freedom is a four-disc box set containing music by Bob Marley and the Wailers, from Marley's first song "Judge Not", recorded in 1961, to a live version of "Redemption Song", recorded in 1980 at his last concert.”
“Song of Freedom is a 1936 British musical drama film directed by J. Elder Wills, based on a story by Claude Wallace and Dorothy Holloway, and starring Paul Robeson. It is an early feature produced by Hammer Film Productions.”
Ta photo, comme souvent sinon toujours, me semble non pas illustrer quoi que ce soit, mais produire comme un écho, une fissure, une brèche, une ouverture, témoignant d’une étrangeté.
Plus il est difficile d’établir un lien entre une image et son titre, plus sont convoquées en nous les puissances de l’imaginaire. Tel est notamment l’esprit du surréalisme.
François

Je sens une filiation entre ton regard et une histoire :
“Songs of Freedom is a four-disc box set containing music by Bob Marley and the Wailers, from Marley's first song "Judge Not", recorded in 1961, to a live version of "Redemption Song", recorded in 1980 at his last concert.”
“Song of Freedom is a 1936 British musical drama film directed by J. Elder Wills, based on a story by Claude Wallace and Dorothy Holloway, and starring Paul Robeson. It is an early feature produced by Hammer Film Productions.”
Ta photo, comme souvent sinon toujours, me semble non pas illustrer quoi que ce soit, mais produire comme un écho, une fissure, une brèche, une ouverture, témoignant d’une étrangeté.
Plus il est difficile d’établir un lien entre une image et son titre, plus sont convoquées en nous les puissances de l’imaginaire. Tel est notamment l’esprit du surréalisme.
François


- Amotz Cohen-Paz
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Je ressens ici une forme de voyeurisme.
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
"La photographie est la continuation de la conscience par d'autres moyens" (Amotz von Clausewitz
).
Je photographie ce que je vois, non ce que j’aimerais voir, c’est pourquoi je ne modifie ni ne mets en scène ce qui se trouve devant l’objectif.

Je photographie ce que je vois, non ce que j’aimerais voir, c’est pourquoi je ne modifie ni ne mets en scène ce qui se trouve devant l’objectif.
- miguelcervantes
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Amotz Cohen-Paz a écrit : Je ressens ici une forme de voyeurisme.
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
Un intéressant commentaire, mon ami

Je pense que les photos de Revlan, comme les tragédies grecques, invitent à la compassion envers cette étrange créature que nous sommes en tant qu’êtres humains, unique dans l’Univers connu de nous.
Nous sommes l’Étrange et l’Étranger.
Revlan est un humaniste.
Ses photos, comme les tragédies grecques, me semblent s’inspirer des origines, notamment des mythes les plus anciens : Prométhée, Œdipe, Icare, Orphée, Adam et Ève.
Une œuvre séminale, voire programmatique, de Revlan est à mes yeux sa série intitulée « Spleen et Idéal ».
Elle me semble être au cœur de sa démarche en tant que photographe et artiste.
En tant qu’êtres humains, nous sommes toutes et tous comme hantés par des rêves : un idéal.
Et de tels rêves façonnent notre Univers, notre présent, notre passé et notre avenir.
Mais il arrive dans une vie humaine que nos rêves s’effondrent comme des châteaux de cartes, face aux puissances du Destin.
Tel est l’esprit des tragédies grecques antiques, celles d’Eschyle et de Sophocle.
Tel est aussi l’esprit des Fleurs du Mal, de Baudelaire, qui nous rappelle qu’’en tant qu’êtres humains, nous vivons toutes et tous dans une forêt de symboles : échos, correspondances, consonnances et résonnances.
L’Univers de Revlan me parle moins d’une tristesse que d’une étrangeté associée à une solitude et un isolement.
En musique :
https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo
https://www.youtube.com/watch?v=l0q7MLPo-u8
François

- Amotz Cohen-Paz
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miguelcervantes a écrit :Amotz Cohen-Paz a écrit : Je ressens ici une forme de voyeurisme.
Une autre vie, presque parfaite, mais tristes.
Ou bien est-ce moi, l’intrus sans permission, qui porte en lui cette tristesse ?
Un intéressant commentaire, mon ami![]()
Je pense que les photos de Revlan, comme les tragédies grecques, invitent à la compassion envers cette étrange créature que nous sommes en tant qu’êtres humains, unique dans l’Univers connu de nous.
Nous sommes l’Étrange et l’Étranger.
Revlan est un humaniste.
Ses photos, comme les tragédies grecques, me semblent s’inspirer des origines, notamment des mythes les plus anciens : Prométhée, Œdipe, Icare, Orphée, Adam et Ève.
Une œuvre séminale, voire programmatique, de Revlan est à mes yeux sa série intitulée « Spleen et Idéal ».
Elle me semble être au cœur de sa démarche en tant que photographe et artiste.
En tant qu’êtres humains, nous sommes toutes et tous comme hantés par des rêves : un idéal.
Et de tels rêves façonnent notre Univers, notre présent, notre passé et notre avenir.
Mais il arrive dans une vie humaine que nos rêves s’effondrent comme des châteaux de cartes, face aux puissances du Destin.
Tel est l’esprit des tragédies grecques antiques, celles d’Eschyle et de Sophocle.
Tel est aussi l’esprit des Fleurs du Mal, de Baudelaire, qui nous rappelle qu’’en tant qu’êtres humains, nous vivons toutes et tous dans une forêt de symboles : échos, correspondances, consonnances et résonnances.
L’Univers de Revlan me parle moins d’une tristesse que d’une étrangeté associée à une solitude et un isolement.
En musique :
https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo
https://www.youtube.com/watch?v=l0q7MLPo-u8
François
Merci François,
En effet, je me reconnais tout à fait dans le résumé de tes propos.
La tristesse vient, peut-être, du fait que je regarde cette créature lumineuse, que je veux partager sa solitude (la mienne ?) et que je ne le peux pas.
"La photographie est la continuation de la conscience par d'autres moyens" (Amotz von Clausewitz
).
Je photographie ce que je vois, non ce que j’aimerais voir, c’est pourquoi je ne modifie ni ne mets en scène ce qui se trouve devant l’objectif.

Je photographie ce que je vois, non ce que j’aimerais voir, c’est pourquoi je ne modifie ni ne mets en scène ce qui se trouve devant l’objectif.
- Amotz Cohen-Paz
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Revlan, tu empruntes déjà des autoroutes perdues, mais moi, en attendant, je comprends qui je vois ici.
Dans le deuxième épisode de la série The Agency, le remake du Bureau des Légendes que je regarde en ce moment,
« Daniela », sur le point de devenir une agente double, découvre le prix qu’elle s’apprête à payer :
« Une solitude absolue, pour toujours. »
Dans Le Bureau des Légendes, elle s’appelait Marina, et nous observons Marina/Daniela, dans toute leur intégrité et leur beauté tragique, à travers ton objectif.
(Et en plus, je crois que une femme que j’ai aimé un jour a servi comme modèle pour créer « Marina» —
elle, au moins, ne s’occupait pas d’affaires d’espionnage…
)
Dans le deuxième épisode de la série The Agency, le remake du Bureau des Légendes que je regarde en ce moment,
« Daniela », sur le point de devenir une agente double, découvre le prix qu’elle s’apprête à payer :
« Une solitude absolue, pour toujours. »
Dans Le Bureau des Légendes, elle s’appelait Marina, et nous observons Marina/Daniela, dans toute leur intégrité et leur beauté tragique, à travers ton objectif.
(Et en plus, je crois que une femme que j’ai aimé un jour a servi comme modèle pour créer « Marina» —
elle, au moins, ne s’occupait pas d’affaires d’espionnage…

"La photographie est la continuation de la conscience par d'autres moyens" (Amotz von Clausewitz
).
Je photographie ce que je vois, non ce que j’aimerais voir, c’est pourquoi je ne modifie ni ne mets en scène ce qui se trouve devant l’objectif.

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