Nature morte
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- Scaër
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- miguelcervantes
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Une « nature morte » qui me semble bien prêt de quitter le sol pour s’envoler vers le ciel.
J’apprécie dans tes « natures mortes » le mimétisme des plantes et des fleurs qui me semblent témoigner d’une espèce d’animalité.
En l’occurrence, ta fleur sur la gauche me semble prendre l’aspect d’un insecte ailé posé sur une tige et prêt à s’envoler.
Je crois remarquer, en outre, que tes « natures portes » incorporent rarement des artefacts tels des couteaux ou autres ustensiles, par exemple, contrairement à bien des natures mortes. Les vases par contre y sont très présents et toujours remplis d’eau.
Une fleur, une plante, dont la tige repose dans l’eau, n’est pas morte. Elle vit encore bien qu’elle ne bouge pas : Still Life = Vie immobile.
Tu me sembles toujours soucieux de maintenir en vie les fleurs et plantes que tu photographies, contrairement à d’autres imagiers de la « nature morte ».
J’ai tendance à croire que tes « natures mortes » sont en réalité des « portraits » d’êtres vivants, un peu comme s’ils posaient pour toi dans ton studio.
Elles me parlent toujours de la vie plutôt que de la mort.
Et elles me parlent de la vie non pas dans son instant mais dans sa durée.
L’éternité, c’est un bien grand mot. Mais la durée, la persistance des phénomènes dans le temps, c’est une autre affaire.
Je crois que tes photos rendent compte de cette persistance des phénomènes dans le temps qui fait de notre monde ce qu’il est, y compris son mystère et notre émerveillement.
Je sens dans tes photos quelque chose de très terrien en même temps que mystique et monastique dans ton constant souci de montrer tout ce qu’il y a à voir et rien que ce qu’il y a à voir. J’adhère à cette approche et l’Art et de la photographie.
Si un jour tu nous présentes une nature morte avec des fruits tranchés et un couteau
comme témoin, je me dirai alors que tu nous proposes une autre vision.
Jusqu’à présent, tes « natures mortes », tes photos studio de fleurs et de plantes, ne m’ont jamais semblé être des invitations à la consommation, des stimulations de l’appétit, des appels à la gourmandise, ni même des symboles d’opulence, contrairement à bien des natures mortes du passé.
J’ai l’impression que tu nous a toujours présenté la Nature comme un objet de contemplation, de questionnements et d’émerveillement versus un objet de consommation.
J’aime tes photos, Yves, depuis bien longtemps Elles me parlent.
Tu as une voix. J’aime aussi t’entendre commenter les photos des autres selon ton ressenti. Ta voix compte pour moi.
Je suis à l’écoute.
François
J’apprécie dans tes « natures mortes » le mimétisme des plantes et des fleurs qui me semblent témoigner d’une espèce d’animalité.
En l’occurrence, ta fleur sur la gauche me semble prendre l’aspect d’un insecte ailé posé sur une tige et prêt à s’envoler.
Je crois remarquer, en outre, que tes « natures portes » incorporent rarement des artefacts tels des couteaux ou autres ustensiles, par exemple, contrairement à bien des natures mortes. Les vases par contre y sont très présents et toujours remplis d’eau.
Une fleur, une plante, dont la tige repose dans l’eau, n’est pas morte. Elle vit encore bien qu’elle ne bouge pas : Still Life = Vie immobile.
Tu me sembles toujours soucieux de maintenir en vie les fleurs et plantes que tu photographies, contrairement à d’autres imagiers de la « nature morte ».
J’ai tendance à croire que tes « natures mortes » sont en réalité des « portraits » d’êtres vivants, un peu comme s’ils posaient pour toi dans ton studio.
Elles me parlent toujours de la vie plutôt que de la mort.
Et elles me parlent de la vie non pas dans son instant mais dans sa durée.
L’éternité, c’est un bien grand mot. Mais la durée, la persistance des phénomènes dans le temps, c’est une autre affaire.
Je crois que tes photos rendent compte de cette persistance des phénomènes dans le temps qui fait de notre monde ce qu’il est, y compris son mystère et notre émerveillement.
Je sens dans tes photos quelque chose de très terrien en même temps que mystique et monastique dans ton constant souci de montrer tout ce qu’il y a à voir et rien que ce qu’il y a à voir. J’adhère à cette approche et l’Art et de la photographie.
Si un jour tu nous présentes une nature morte avec des fruits tranchés et un couteau
comme témoin, je me dirai alors que tu nous proposes une autre vision.
Jusqu’à présent, tes « natures mortes », tes photos studio de fleurs et de plantes, ne m’ont jamais semblé être des invitations à la consommation, des stimulations de l’appétit, des appels à la gourmandise, ni même des symboles d’opulence, contrairement à bien des natures mortes du passé.
J’ai l’impression que tu nous a toujours présenté la Nature comme un objet de contemplation, de questionnements et d’émerveillement versus un objet de consommation.
J’aime tes photos, Yves, depuis bien longtemps Elles me parlent.
Tu as une voix. J’aime aussi t’entendre commenter les photos des autres selon ton ressenti. Ta voix compte pour moi.
Je suis à l’écoute.
François
- Fred59
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Je sais pas ce qui m’interpelle au fond de cette image (ainsi que tes autres), mais c'est très fort
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