ReflexPhoto

Un essai de traitement graphique pour cet emblème de notre belle Alsace. J'aime assez le résultat. Et vous ?



La technique de post-traitement est inspirée de cette vidéo-là.

Un bien joli volatile sur fond presque blanc. Superbe plumage!

J’aime assez l’idée mais je trouve le traitement un peu trop « rude » pour le sujet notamment les contours …
Ça manque à mons sens de douceur.

Il me semble que tu n'as pas choisi le sujet le plus facile à traiter !
Mais cela valait le coup, je trouve cette cigogne très belle et le rendu du traitement conforme à ce que j'ai vu sur
la galerie dont tu joints le lien.

Bonjour l’ami Hans

Il s’agit ici d’un nouveau traitement d’une photo que tu as déjà présentée ici en couleurs il y a quelques mois viewtopic.php?t=125693

Je préfère cette dernière version en NB, que je trouve épurée, esthétique et graphique

Comme Revlan ci-dessus les contours me semblent un peu durs, avec de légers lisérés noirs. À voir ou revoir selon tes préférences.

J’apprécie également la vidéo que tu partages avec nous et les bons conseils de son auteur.

Cet auteur, dans la vidéo, considère que le tamponnage d’éléments perturbants ou inesthétiques en ARP est légitime. Je suis d’accord avec lui selon la destination de la photo. Dans le cas d’une photo destinée à la contemplation, par exemple, c’est super . Mais pas dans le cas d’une photo documentaire, archivistique ou journalistique : dans ces cas, rien à mon avis ne doit être tamponné dans la photo et seul un recadrage et un ajustement de la lumière et des couleurs est légitime dans une perspective objective et naturaliste.

J’aime tout particulièrement les photos destinées à la contemplation , bien que j’apprécie aussi les photos documentaires ou journalistiques qui témoignent avec éloquence et vérité de faits objectifs. Certaines sont très émouvantes et viennent me chercher. Chaque année, certains journaux ou revues publient leur top dix ou leur top cent. Il y a là d’étonnantes et admirables photos à voir, mais rarement une seule qui me semble être un objet de contemplation, une photo que j’afficherais chez moi sur un mur de mon salon. Ce sont là des instants de vie, des documents, dont l’intérêt consiste dans leur pouvoir expressif en l’absence de tout souci esthétique. À la limite, de telles photos peuvent être captées par des robots ou des drones, en l’absence de toute intervention humaine.

J’aime tous les genres de photos, avec un intérêt particulier pour les photos esthétiques et humanistes.

J’apprécie ton souci d’esthétique et de graphisme dans la photo que tu nous présentes ici.

François

Elle est très belle ta cigogne en HK et le liseré noir encadre délicatement le vol de la dame. Beau résultat et merci pour la video de Steve Perry.

C'est une belle interprétation!
Plutôt fidèle aux résultats du tuto.
Un PT qui a besoin d'une bonne photo au départ!

Une très belle cigogne, et les détails sont bien visibles, bravo, c'est très réussi !

miguelcervantes a écrit :Cet auteur, dans la vidéo, considère que le tamponnage d’éléments perturbants ou inesthétiques en ARP est légitime. Je suis d’accord avec lui selon la destination de la photo. Dans le cas d’une photo destinée à la contemplation, par exemple, c’est super . Mais pas dans le cas d’une photo documentaire, archivistique ou journalistique : dans ces cas, rien à mon avis ne doit être tamponné dans la photo et seul un recadrage et un ajustement de la lumière et des couleurs est légitime dans une perspective objective et naturaliste.

La nécessité d'intervention ou non sur l'image ne peut pas être si tranchée. Tout dépend du type de document, de sa destination : celle-ci n'est pas toujours une recherche de "preuve", au sens où ne rien retirer de l'image serait la seule possibilité.

bozart a écrit : La nécessité d'intervention ou non sur l'image ne peut pas être si tranchée. Tout dépend du type de document, de sa destination : celle-ci n'est pas toujours une recherche de "preuve", au sens où ne rien retirer de l'image serait la seule possibilité.

Nous sommes bien d'accord sur ce point toi et moi, Bozart. C'est ce que j'ai dit ou tenté d'exprimer ci-dessus.

François

miguelcervantes a écrit :

bozart a écrit : La nécessité d'intervention ou non sur l'image ne peut pas être si tranchée. Tout dépend du type de document, de sa destination : celle-ci n'est pas toujours une recherche de "preuve", au sens où ne rien retirer de l'image serait la seule possibilité.

Nous sommes bien d'accord sur ce point toi et moi, Bozart. C'est ce que j'ai dit ou tenté d'exprimer ci-dessus.

François

Complètement d'accord. Cette image est superbe, très graphique, et ne cherche pas forcément un réalisme naturaliste...

miguelcervantes a écrit : Mais pas dans le cas d’une photo documentaire, archivistique ou journalistique : dans ces cas, rien à mon avis ne doit être tamponné dans la photo et seul un recadrage et un ajustement de la lumière et des couleurs est légitime dans une perspective objective et naturaliste.

J'ai peut-être mal formulé mon commentaire, car je ne suis pas de cet avis.
Laisser ou non des éléments visibles "tels quels" n'est pas vraiment ce qui fait la différence entre contemplation et documentaire.
Un exemple : le James Webb Telescop nous envoie des photos du ciel profond qui sont de formidables documents, et pourtant : les images sont traitées en "fausses couleurs", filtrées, sans pour autant perdre de leur richesse documentaire.
Et à l'autre extrême : les photogrammes d'Anna Atkins sur les algues, les plantes : des cynaotypes très beaux, complètement soustraits à leur environnement, et également riches d'enseignement....

L'objectivité en photo.... vaste sujet !

bozart a écrit : J'ai peut-être mal formulé mon commentaire, car je ne suis pas de cet avis.
Laisser ou non des éléments visibles "tels quels" n'est pas vraiment ce qui fait la différence entre contemplation et documentaire.
Un exemple : le James Webb Telescop nous envoie des photos du ciel profond qui sont de formidables documents, et pourtant : les images sont traitées en "fausses couleurs", filtrées, sans pour autant perdre de leur richesse documentaire.
Et à l'autre extrême : les photogrammes d'Anna Atkins sur les algues, les plantes : des cynaotypes très beaux, complètement soustraits à leur environnement, et également riches d'enseignement....

L'objectivité en photo.... vaste sujet !

Vaste sujet en effet, Bozart.

Ma formulation, soulignée par toi ci-dessus, est trop catégorique.

Une photo scientifique, par exemple, peut supprimer bien des détails autour d’un sujet pour bien montrer le sujet lui-même en l’absence de détails insignifiants ou même ajouter des couleurs pour mieux faire voir le phénomène, comme dans bien des photos astronomiques.

Il y a bien des nuances à faire ici.

Je parlais surtout des tamponnages. À mon avis, tamponner un personnage ou un élément signifiant dans une photo journalistique, par exemple, ce n’est pas une bonne manière de témoigner des faits et de l’actualité.

Je note que les photos journalistiques sont rarement esthétiques à mes yeux, bien que souvent elles soient très expressives et témoignent bien des faits.

Quant aux photos artistiques : « The sky is the limit ». Tout dépend alors de la cohérence esthétique et de la puissance d’évocation de l’image.

Merci à toi pour tes retours et ces intéressants échanges

François