Mon ami Henri-Noël, tu es à mes yeux un photographe multidimensionnel. Tu me sembles voyager dans bien des univers.
J’apprécie notamment ton expertise, ta longue fréquentation de la photographie et ta sensibilité artistique

. Je te considère comme un pro
Il est rare que tu partages ici avec nous l’une de tes photos en Essais plutôt qu’en Critique.
S’il s’agit ici de ton choix plutôt que d’un déplacement de ta photo en Essais par le Staff, je pense que c’est parce que tu hésites et que tu nous interroges.
Pour ma part, je note tout d’abord ici que ta photo, contrairement à bien d’autres des tiennes, est encadrée sobrement avec un mince liséré, ce qui me suggère que tu n’es pas certain à savoir s’il s’agit ici d’un objet de contemplation, contrairement à bien d’autres des tiennes que tu nous présentes, dans leurs encadrements élaborés, comme des objets de contemplation.
Qu’est-ce que c’est alors cette photo que tu partages ici avec nous?
Je pense que c’est une image qui t’as interrogée en tant que l’explorateur que tu es.
De quoi s’agit-il au juste?
Comme souvent Henri-Noël, tu es avare de mots et tu laisses parler tes images.
À nous donc ici en tant que commentateurs d’interpréter ta photo, selon nos connaissances et nos ressentis.
Je me lance donc à l’eau pour suggérer qu’il s’agit ici d’un buste de l’Antiquité romaine photographié par toi dans un musée, ou peut-être encore d’une copie d’un tel buste exposée dans un musée.
Tes commentaires d’accompagnement attestent qu’il s’agit ici d’une photo prise par toi dans un musée.
Quant à savoir pourquoi ce buste a attiré ton attention et pourquoi tu l’as rendu sous une telle lumière et une telle colorimétrie, c’est une autre question.
À mon avis, en dehors de toute intention ou planification, tu as capté cette image qui s’est révélée à tes yeux, comme aux miens, comme une déchirure dans l’espace et le temps, une interrogation, témoin d’un vestige du passé qui se manifeste à nous et tend à se réfugier dans les profondeurs du temps : un signe, un appel, une invitation au voyage à l’intérieur de notre conscience et nottre imaginaire.
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François
