C’est un cri, un cri qui nous est étranger, le cri d’un oiseau, qui est un appel sans paroles.
Il semble sortir de l’ombre pour se diffuser dans la lumière.
Peu à voir avec nos humains cris de détresse, lorsque parfois nous sommes égarés dans notre univers de symboles, dans cette forêt évoquée par Baudelaire, lorsque parfois en nous s’écroule notre monde de symboles et que nous nous retrouvons sans voix.
L’ironie du sort veut que Baudelaire, ce chantre des mots et des symboles, ait un jour été réduit au silence, privé des mots et de la parole.
François
