Une photo de lever de soleil de Saint-Malo avec une touche particulière.
J'ai voulu apporter une petite touche de science-fiction avec un ciel électrique. Et donc l'apparition de ce vert qui répond aux quelques éléments verdoyants sur la partie centrale droite de l'image.
Pour cela, pas d'IA ni même de changement de ciel.
Ainsi, j'ai juste joué avec la matière originale et des modification de couleurs par de simples réglages.
Ce qui donne ces teintes vertes et magentas sur la partie gauche du ciel.
Le bleu et les orangés sont les couleurs du ciel avant application de l'effet.
La technique, sous Photoshop, qui m'a permis de faire apparaître du vert et du magenta en haut à droite est de placer un calque de réglage "Négatif" sur le ciel en mode de fusion "Lumière ponctuelle". Et j'ai masqué le ciel sauf la partie qui m'intéresse.
Technique de création apprise récemment via un photographe que j'affectionne beaucoup : Antonio Gaudencio.
Ambiance électrique
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- JimmyG
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Le ciel est en effet bien travaillé avec ces nuances de couleurs (le calque "négatif permet aussi de déboucher les tons moyens ).
Rochers et mer se rapprochent de la réalité.

Rochers et mer se rapprochent de la réalité.


Amicalement - JeanLouis
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Un beau ciel pastel , c'est bien fait




- Mleg
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Bonjour
un très beau ciel et une belle prise
Merci pour le partage de la technique
Cdlt
Mleg
un très beau ciel et une belle prise

Merci pour le partage de la technique

Cdlt
Mleg
- Gaëtan
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C'est joli et très bien travaillé. 

Gaëtan
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- miguelcervantes
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Mon ami Jimmy,
Je te suis ici sur RP depuis ton inscription et je ne fais pas mystère du fait que j’apprécie ici tes images et ta contribution
Ai-je un parti-pris? Peut-être. Mais ce parti-pris, si c’en est un, se fonde uniquement sur l’ensemble de ce que je peux voir et lire ici sur RP.
Je ne te connais pas personnellement, comme la quasi-totalité des membres. Un océan nous sépare. J’apprécie notamment ton expertise et ton souci de la partager ici généreusement avec nous
Ce que je crois noter, au vu notamment des photos que tu partages ici avec nous et des échanges que nous avons eus ici sur les fils, c’est que tu es non seulement un photographe, mais aussi un artiste soumis à une « nécessité intérieure », au-delà de toutes les normes ou règles. Tes photos, dans leur grande majorité, me semblent témoigner avant tout de ton regard et de ta « vision ». J’y sens une « signature » au point où souvent, comme dans le cas d’autres auteurs, sans savoir qui est l’auteur, dès la vignette, je me dis : « Ça, c’est du Jimmy! » D’autres commentateurs de tes photos, ici sur RP, ont dit la même chose : « C’est du Jimmy! » Il est risqué de tenter de dire pourquoi. Mais pourquoi ne pas tenter de le faire dans l’esprit de la critique photo?
Je suis d’avis qu’il est possible d’identifier la « signature » d’un auteur selon au moins quatre repères : le sujet, la lumière, la colorimétrie et la composition. Il me semble que c’est d’ailleurs ainsi que procèdent entre autres les spécialistes de l’identification et authentification des œuvres d’art, entre bien d’autres critères. C’est la question du « style ». Chaque artiste authentique a, comme toi, son propre style.
Je suis par ailleurs conscient qu’il faut éviter les généralisations rigides, dogmatiques et abusives. Je crois que dans bien des cas des artistes se sont écartés de leur démarche habituelle, de leur « signature » notamment dans le souci d’explorer de nouveaux horizons, tout comme toi.
Ta production photographique, Jimmy, est diversifiée et souvent certaines de tes photos me semblent s’écarter de ta démarche habituelle. Je ne t’y reconnais pas. Et c’est loin d’être ici un reproche. Tout au contraire, j’apprécie que ton regard demeure ouvert et que tu te lances à l’aventure, comme bien des artistes.
C’est dans un esprit de curiosité que je tente ici d’identifier ta « signature », Jimmy, car je suis convaincu que, contrairement à d’autres ici, tu en as une et que contrairement à d’autres ici, tu te définis comme un artiste, ce en quoi je suis d’accord avec toi
, car un artiste est toujours à mes yeux un auteur qui témoigne de son regard, de sa vision, de son ressenti selon une « nécessité intérieure ». Rien qu’à lire ici tes préambules dans la présentation de tes photos, cela me semble évident. Tu dis : « Voilà ce que j’ai ressenti. »
C’est avec grande humilité, dans le cadre d’un questionnement critique, que je soumets ici mes suggestions en ce qui concerne ta signature, Jimmy, notamment pour en discuter avec toi et avec toutes et tous ici sur RP.
1)Le Sujet
Comme je l’ai suggéré récemment sur un autre fil, au Bistrot, je pense que le sujet d’une image, y compris d’une photographie, est souvent ce qui retient le plus notre attention.
Je crois noter que le plus souvent, tes sujets sont des paysages de bords de mer avec souvent des couchers de soleil. Il me semble que ton regard soit ici « envoûté ».
2)La Lumière
Je crois noter qu’en général, notamment dans tes paysages horizontaux, la lumière est vespérale, légèrement vaporeuse, suggérant une ambiance onirique. Une partie de l’image est plongée dans la pénombre. J’ai aussi parfois sinon souvent l’impression d’un vignettage : la lumière me semble le plus souvent moins forte vers les bords de l’image.
Je crois noter entre autres que tu recours rarement sinon jamais à l’accentuation de la netteté et des contrastes en PT. En général, je ne trouve pas de lignes incisives dans tes photos, non plus que dans la Joconde de Vinci. J’aurais tendance à dire que, d’une manière ou d’une autre, consciemment ou pas, tu pratiques le « sfumato », cette technique picturale dont l’invention est attribuée à Vinci.
3)La Colorimétrie
En général, tes photos de paysages, qui me semblent les plus nombreuses, me semblent privilégier les harmonies de bleus et d’orangés. La gamme des bleus est très variable d’une image à l’autre, allant des bleus violacés aux bleus turquoises. Les rouges et les verts sont rarissimes, tout particulièrement les harmonies de verts et de rouges, dont je trouve peu ou pas d’exemples dans ta galerie sur RP. Pourquoi? C’est mystérieux. Un grand peintre, Vincent Van Gogh, a écrit que les harmonies et contrastes de verts et de rouges lui parlaient des « passions humaines ». Une remarque que j’ai trouvée bien intrigante.
Au vu de ma fréquentation de tes photos, Jimmy, elles ne me parlent jamais des « passions humaines ». Elles me parlent tout au contraire de ces petits moments de grâce où notre regard est emporté dans une belle rêverie, un instant de méditation et de contemplation. Combien de fois, dans tes préambules, tu as ici suggéré de tels instants de grâce et d’émerveillement, une ouverture sur e rêve et la transcendance. Je t’ai lu, mon ami.
4)La Composition
Sur ce point, je crois noter que la grande majorité de tes photos, à l’exception entre autres de celles que tu partages ici aujourd’hui avec nous, ont un format paysage ou horizontal, ce qui est compréhensible notamment du fait que la grande majorité de tes photos sont des paysages.
Pour ma part, de mémoire, je crois ne jamais avoir critiqué ici la composition de tes paysages en format paysage.
Quant aux paysages en format vertical, j’en vois peu ici sur RP. Souvent, je suis insatisfait. Mais il s’agit ici d’une longue tradition orientale que j’admire. Qu’ils sont beaux ces paysages verticaux chinois et asiatiques! En avons-nous ici des équivalents dans notre tradition orientale? Bien peu à ma connaissance. J’ai chez moi depuis des décennies sur le mur de mon salon une reproduction en grandes dimensions d’un paysage vertical dû à un artiste japonais du XIXe siècle nommé Hiroshige. Je l’ai toujours aimé.
CONCLUSION
Comme je l’ai souvent dit ici sur RP, la photographie est avant tout pour moi une technique qui s’ouvre sur différents usages et sur des « découvertes ».
Comme j’ai souvent dit aussi ici sur RP, j’apprécie toutes les images et les photos qui me parlent.
J’aime les artisans soucieux de virtuosité tout comme les explorateurs, les artistes, qui se lancent à l’aventure.
La critique photo est à mes yeux avant tout un espace de questionnement et de discussion versus un tribunal,
Je précise enfin qu’à mes yeux un artiste visuel, un peintre, un dessinateur, un photographe, n’est pas une personne qui illustre des « idées ». C’est une personne qui questionne, interroge, séduit et émerveille par la puissance des images en fonction d’une « nécessité intérieure », c’est-à-dire d’un besoin, d’une compulsion, d’agir et de s’exprimer au nom des puissances qui l’habitent.
Merci à toi, Jimmy, et à bien d’autres, de partager ici tes images avec nous et de discuter avec nous.
J’aime
François

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Ce que je crois noter, au vu notamment des photos que tu partages ici avec nous et des échanges que nous avons eus ici sur les fils, c’est que tu es non seulement un photographe, mais aussi un artiste soumis à une « nécessité intérieure », au-delà de toutes les normes ou règles. Tes photos, dans leur grande majorité, me semblent témoigner avant tout de ton regard et de ta « vision ». J’y sens une « signature » au point où souvent, comme dans le cas d’autres auteurs, sans savoir qui est l’auteur, dès la vignette, je me dis : « Ça, c’est du Jimmy! » D’autres commentateurs de tes photos, ici sur RP, ont dit la même chose : « C’est du Jimmy! » Il est risqué de tenter de dire pourquoi. Mais pourquoi ne pas tenter de le faire dans l’esprit de la critique photo?
Je suis d’avis qu’il est possible d’identifier la « signature » d’un auteur selon au moins quatre repères : le sujet, la lumière, la colorimétrie et la composition. Il me semble que c’est d’ailleurs ainsi que procèdent entre autres les spécialistes de l’identification et authentification des œuvres d’art, entre bien d’autres critères. C’est la question du « style ». Chaque artiste authentique a, comme toi, son propre style.
Je suis par ailleurs conscient qu’il faut éviter les généralisations rigides, dogmatiques et abusives. Je crois que dans bien des cas des artistes se sont écartés de leur démarche habituelle, de leur « signature » notamment dans le souci d’explorer de nouveaux horizons, tout comme toi.
Ta production photographique, Jimmy, est diversifiée et souvent certaines de tes photos me semblent s’écarter de ta démarche habituelle. Je ne t’y reconnais pas. Et c’est loin d’être ici un reproche. Tout au contraire, j’apprécie que ton regard demeure ouvert et que tu te lances à l’aventure, comme bien des artistes.
C’est dans un esprit de curiosité que je tente ici d’identifier ta « signature », Jimmy, car je suis convaincu que, contrairement à d’autres ici, tu en as une et que contrairement à d’autres ici, tu te définis comme un artiste, ce en quoi je suis d’accord avec toi

C’est avec grande humilité, dans le cadre d’un questionnement critique, que je soumets ici mes suggestions en ce qui concerne ta signature, Jimmy, notamment pour en discuter avec toi et avec toutes et tous ici sur RP.
1)Le Sujet
Comme je l’ai suggéré récemment sur un autre fil, au Bistrot, je pense que le sujet d’une image, y compris d’une photographie, est souvent ce qui retient le plus notre attention.
Je crois noter que le plus souvent, tes sujets sont des paysages de bords de mer avec souvent des couchers de soleil. Il me semble que ton regard soit ici « envoûté ».
2)La Lumière
Je crois noter qu’en général, notamment dans tes paysages horizontaux, la lumière est vespérale, légèrement vaporeuse, suggérant une ambiance onirique. Une partie de l’image est plongée dans la pénombre. J’ai aussi parfois sinon souvent l’impression d’un vignettage : la lumière me semble le plus souvent moins forte vers les bords de l’image.
Je crois noter entre autres que tu recours rarement sinon jamais à l’accentuation de la netteté et des contrastes en PT. En général, je ne trouve pas de lignes incisives dans tes photos, non plus que dans la Joconde de Vinci. J’aurais tendance à dire que, d’une manière ou d’une autre, consciemment ou pas, tu pratiques le « sfumato », cette technique picturale dont l’invention est attribuée à Vinci.
3)La Colorimétrie
En général, tes photos de paysages, qui me semblent les plus nombreuses, me semblent privilégier les harmonies de bleus et d’orangés. La gamme des bleus est très variable d’une image à l’autre, allant des bleus violacés aux bleus turquoises. Les rouges et les verts sont rarissimes, tout particulièrement les harmonies de verts et de rouges, dont je trouve peu ou pas d’exemples dans ta galerie sur RP. Pourquoi? C’est mystérieux. Un grand peintre, Vincent Van Gogh, a écrit que les harmonies et contrastes de verts et de rouges lui parlaient des « passions humaines ». Une remarque que j’ai trouvée bien intrigante.
Au vu de ma fréquentation de tes photos, Jimmy, elles ne me parlent jamais des « passions humaines ». Elles me parlent tout au contraire de ces petits moments de grâce où notre regard est emporté dans une belle rêverie, un instant de méditation et de contemplation. Combien de fois, dans tes préambules, tu as ici suggéré de tels instants de grâce et d’émerveillement, une ouverture sur e rêve et la transcendance. Je t’ai lu, mon ami.
4)La Composition
Sur ce point, je crois noter que la grande majorité de tes photos, à l’exception entre autres de celles que tu partages ici aujourd’hui avec nous, ont un format paysage ou horizontal, ce qui est compréhensible notamment du fait que la grande majorité de tes photos sont des paysages.
Pour ma part, de mémoire, je crois ne jamais avoir critiqué ici la composition de tes paysages en format paysage.
Quant aux paysages en format vertical, j’en vois peu ici sur RP. Souvent, je suis insatisfait. Mais il s’agit ici d’une longue tradition orientale que j’admire. Qu’ils sont beaux ces paysages verticaux chinois et asiatiques! En avons-nous ici des équivalents dans notre tradition orientale? Bien peu à ma connaissance. J’ai chez moi depuis des décennies sur le mur de mon salon une reproduction en grandes dimensions d’un paysage vertical dû à un artiste japonais du XIXe siècle nommé Hiroshige. Je l’ai toujours aimé.
CONCLUSION
Comme je l’ai souvent dit ici sur RP, la photographie est avant tout pour moi une technique qui s’ouvre sur différents usages et sur des « découvertes ».
Comme j’ai souvent dit aussi ici sur RP, j’apprécie toutes les images et les photos qui me parlent.
J’aime les artisans soucieux de virtuosité tout comme les explorateurs, les artistes, qui se lancent à l’aventure.
La critique photo est à mes yeux avant tout un espace de questionnement et de discussion versus un tribunal,
Je précise enfin qu’à mes yeux un artiste visuel, un peintre, un dessinateur, un photographe, n’est pas une personne qui illustre des « idées ». C’est une personne qui questionne, interroge, séduit et émerveille par la puissance des images en fonction d’une « nécessité intérieure », c’est-à-dire d’un besoin, d’une compulsion, d’agir et de s’exprimer au nom des puissances qui l’habitent.
Merci à toi, Jimmy, et à bien d’autres, de partager ici tes images avec nous et de discuter avec nous.
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miguelcervantes a écrit : Mon ami Jimmy,
Je te suis ici sur RP depuis ton inscription et je ne fais pas mystère du fait que j’apprécie ici tes images et ta contributionAi-je un parti-pris? Peut-être. Mais ce parti-pris, si c’en est un, se fonde uniquement sur l’ensemble de ce que je peux voir et lire ici sur RP.
Je ne te connais pas personnellement, comme la quasi-totalité des membres. Un océan nous sépare. J’apprécie notamment ton expertise et ton souci de la partager ici généreusement avec nous![]()
Ce que je crois noter, au vu notamment des photos que tu partages ici avec nous et des échanges que nous avons eus ici sur les fils, c’est que tu es non seulement un photographe, mais aussi un artiste soumis à une « nécessité intérieure », au-delà de toutes les normes ou règles. Tes photos, dans leur grande majorité, me semblent témoigner avant tout de ton regard et de ta « vision ». J’y sens une « signature » au point où souvent, comme dans le cas d’autres auteurs, sans savoir qui est l’auteur, dès la vignette, je me dis : « Ça, c’est du Jimmy! » D’autres commentateurs de tes photos, ici sur RP, ont dit la même chose : « C’est du Jimmy! » Il est risqué de tenter de dire pourquoi. Mais pourquoi ne pas tenter de le faire dans l’esprit de la critique photo?
Je suis d’avis qu’il est possible d’identifier la « signature » d’un auteur selon au moins quatre repères : le sujet, la lumière, la colorimétrie et la composition. Il me semble que c’est d’ailleurs ainsi que procèdent entre autres les spécialistes de l’identification et authentification des œuvres d’art, entre bien d’autres critères. C’est la question du « style ». Chaque artiste authentique a, comme toi, son propre style.
Je suis par ailleurs conscient qu’il faut éviter les généralisations rigides, dogmatiques et abusives. Je crois que dans bien des cas des artistes se sont écartés de leur démarche habituelle, de leur « signature » notamment dans le souci d’explorer de nouveaux horizons, tout comme toi.
Ta production photographique, Jimmy, est diversifiée et souvent certaines de tes photos me semblent s’écarter de ta démarche habituelle. Je ne t’y reconnais pas. Et c’est loin d’être ici un reproche. Tout au contraire, j’apprécie que ton regard demeure ouvert et que tu te lances à l’aventure, comme bien des artistes.
C’est dans un esprit de curiosité que je tente ici d’identifier ta « signature », Jimmy, car je suis convaincu que, contrairement à d’autres ici, tu en as une et que contrairement à d’autres ici, tu te définis comme un artiste, ce en quoi je suis d’accord avec toi, car un artiste est toujours à mes yeux un auteur qui témoigne de son regard, de sa vision, de son ressenti selon une « nécessité intérieure ». Rien qu’à lire ici tes préambules dans la présentation de tes photos, cela me semble évident. Tu dis : « Voilà ce que j’ai ressenti. »
C’est avec grande humilité, dans le cadre d’un questionnement critique, que je soumets ici mes suggestions en ce qui concerne ta signature, Jimmy, notamment pour en discuter avec toi et avec toutes et tous ici sur RP.
1)Le Sujet
Comme je l’ai suggéré récemment sur un autre fil, au Bistrot, je pense que le sujet d’une image, y compris d’une photographie, est souvent ce qui retient le plus notre attention.
Je crois noter que le plus souvent, tes sujets sont des paysages de bords de mer avec souvent des couchers de soleil. Il me semble que ton regard soit ici « envoûté ».
2)La Lumière
Je crois noter qu’en général, notamment dans tes paysages horizontaux, la lumière est vespérale, légèrement vaporeuse, suggérant une ambiance onirique. Une partie de l’image est plongée dans la pénombre. J’ai aussi parfois sinon souvent l’impression d’un vignettage : la lumière me semble le plus souvent moins forte vers les bords de l’image.
Je crois noter entre autres que tu recours rarement sinon jamais à l’accentuation de la netteté et des contrastes en PT. En général, je ne trouve pas de lignes incisives dans tes photos, non plus que dans la Joconde de Vinci. J’aurais tendance à dire que, d’une manière ou d’une autre, consciemment ou pas, tu pratiques le « sfumato », cette technique picturale dont l’invention est attribuée à Vinci.
3)La Colorimétrie
En général, tes photos de paysages, qui me semblent les plus nombreuses, me semblent privilégier les harmonies de bleus et d’orangés. La gamme des bleus est très variable d’une image à l’autre, allant des bleus violacés aux bleus turquoises. Les rouges et les verts sont rarissimes, tout particulièrement les harmonies de verts et de rouges, dont je trouve peu ou pas d’exemples dans ta galerie sur RP. Pourquoi? C’est mystérieux. Un grand peintre, Vincent Van Gogh, a écrit que les harmonies et contrastes de verts et de rouges lui parlaient des « passions humaines ». Une remarque que j’ai trouvée bien intrigante.
Au vu de ma fréquentation de tes photos, Jimmy, elles ne me parlent jamais des « passions humaines ». Elles me parlent tout au contraire de ces petits moments de grâce où notre regard est emporté dans une belle rêverie, un instant de méditation et de contemplation. Combien de fois, dans tes préambules, tu as ici suggéré de tels instants de grâce et d’émerveillement, une ouverture sur e rêve et la transcendance. Je t’ai lu, mon ami.
4)La Composition
Sur ce point, je crois noter que la grande majorité de tes photos, à l’exception entre autres de celles que tu partages ici aujourd’hui avec nous, ont un format paysage ou horizontal, ce qui est compréhensible notamment du fait que la grande majorité de tes photos sont des paysages.
Pour ma part, de mémoire, je crois ne jamais avoir critiqué ici la composition de tes paysages en format paysage.
Quant aux paysages en format vertical, j’en vois peu ici sur RP. Souvent, je suis insatisfait. Mais il s’agit ici d’une longue tradition orientale que j’admire. Qu’ils sont beaux ces paysages verticaux chinois et asiatiques! En avons-nous ici des équivalents dans notre tradition orientale? Bien peu à ma connaissance. J’ai chez moi depuis des décennies sur le mur de mon salon une reproduction en grandes dimensions d’un paysage vertical dû à un artiste japonais du XIXe siècle nommé Hiroshige. Je l’ai toujours aimé.
CONCLUSION
Comme je l’ai souvent dit ici sur RP, la photographie est avant tout pour moi une technique qui s’ouvre sur différents usages et sur des « découvertes ».
Comme j’ai souvent dit aussi ici sur RP, j’apprécie toutes les images et les photos qui me parlent.
J’aime les artisans soucieux de virtuosité tout comme les explorateurs, les artistes, qui se lancent à l’aventure.
La critique photo est à mes yeux avant tout un espace de questionnement et de discussion versus un tribunal,
Je précise enfin qu’à mes yeux un artiste visuel, un peintre, un dessinateur, un photographe, n’est pas une personne qui illustre des « idées ». C’est une personne qui questionne, interroge, séduit et émerveille par la puissance des images en fonction d’une « nécessité intérieure », c’est-à-dire d’un besoin, d’une compulsion, d’agir et de s’exprimer au nom des puissances qui l’habitent.
Merci à toi, Jimmy, et à bien d’autres, de partager ici tes images avec nous et de discuter avec nous.
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François![]()
François,
Je ne saurais commencer autrement que par un merci. Pas un merci de politesse, mais un merci chargé d’émotion, d’humilité, et d’une sincère reconnaissance. Ton message m’a profondément touché. Il résonne avec ce que je suis, ce que j’essaie de transmettre, et ce que je cherche encore à comprendre dans ma propre démarche photographique. Tu n’as pas seulement vu une image, tu as vu derrière. Et ça, c’est rare.
Tu parles de « nécessité intérieure ». Et tu mets là des mots très justes sur quelque chose que je ressens, sans toujours savoir l’exprimer aussi clairement. Oui, ce besoin de créer, ce besoin de chercher, parfois en tâtonnant, parfois en allant à contre-courant, c’est ce qui me pousse à faire de la photographie bien au-delà de la technique, bien au-delà même du plaisir. C’est presque vital. C’est comme une mémoire qui veut s’écrire avec la lumière. Une manière de dire ce que les mots n’arrivent pas à formuler, d’habiter le monde un peu différemment.
Tu parles aussi de style, de signature, de ce fameux "C’est du Jimmy !" que certains évoquent, et qui me touche d’autant plus qu’il n’a jamais été prémédité. Je ne cherche pas à "faire du Jimmy" . Je cherche à être fidèle à ce que je ressens, à ce que je vis dans l’instant. Si un fil se tisse malgré tout entre mes images, c’est peut-être justement ce fil-là : celui d’une sincérité assumée, imparfaite mais réelle, qui essaie de faire dialoguer le réel avec une forme d’imaginaire, une couche plus intérieure, presque invisible.
Et quand tu dis que parfois tu ne me reconnais pas dans certaines images : tu ne peux pas savoir à quel point cela me réjouit ! C’est la preuve que j’ose sortir de mes propres repères. Parce que oui, je crois profondément que rester figé dans une esthétique confortable, c’est risquer de figer aussi son regard. J’ai besoin de me confronter à l’inconfort, au doute, à l’inattendu. C’est dans ces zones-là que naissent souvent mes images les plus sincères, même si elles peuvent désarçonner.
Tu soulèves aussi, en creux, une question essentielle pour moi : qu’est-ce qu’être auteur, aujourd’hui, en photographie ? Est-ce simplement produire des images qui plaisent ? Ou est-ce chercher à habiter une image, à y inscrire une présence, un point de vue, une émotion vraie ? Tu as compris que je penche clairement pour la seconde option. Pour moi, chaque photo est une tentative de lien : entre le monde et moi, entre moi et l’autre, entre ce qui est vu et ce qui est ressenti. C’est pourquoi je ne fais pas de l’image pour démontrer une maîtrise technique (même si je la travaille, évidemment), mais pour poser une question, une ambiance, un silence parfois.
Et quand tu parles de partage, je suis heureux que tu ressentes cela dans mes interventions ici. Parce que oui, j’ai à cœur de transmettre, sans imposer. Juste partager un cheminement, des outils, une manière d’aborder les choses. On apprend tellement à travers les autres. Et le fait que toi, à des milliers de kilomètres, tu aies capté ça, c’est profondément émouvant.
Enfin, merci d’avoir pris le temps. Ton message n’est pas juste un commentaire : c’est une lettre ouverte à la photographie. Et au fond, tu m’as offert une chose précieuse : tu m’as regardé avec des yeux d’auteur, sans chercher à juger, mais à comprendre. C’est exactement ce que j’essaie de faire quand je photographie quelqu’un, un lieu, une lumière.
Je te remercie, François, pour ta générosité, ta sensibilité et ton regard. Il m’accompagnera, c’est certain, dans mes prochaines explorations.
Bien à toi,
Jimmy
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JimmyG a écrit : François, Je ne saurais commencer autrement que par un merci. Pas un merci de politesse, mais un merci chargé d’émotion, d’humilité, et d’une sincère reconnaissance. Ton message m’a profondément touché. Il résonne avec ce que je suis, ce que j’essaie de transmettre, et ce que je cherche encore à comprendre dans ma propre démarche photographique. Tu n’as pas seulement vu une image, tu as vu derrière. Et ça, c’est rare.
Tu parles de « nécessité intérieure ». Et tu mets là des mots très justes sur quelque chose que je ressens, sans toujours savoir l’exprimer aussi clairement. Oui, ce besoin de créer, ce besoin de chercher, parfois en tâtonnant, parfois en allant à contre-courant, c’est ce qui me pousse à faire de la photographie bien au-delà de la technique, bien au-delà même du plaisir. C’est presque vital. C’est comme une mémoire qui veut s’écrire avec la lumière. Une manière de dire ce que les mots n’arrivent pas à formuler, d’habiter le monde un peu différemment.
Tu parles aussi de style, de signature, de ce fameux "C’est du Jimmy !" que certains évoquent, et qui me touche d’autant plus qu’il n’a jamais été prémédité. Je ne cherche pas à "faire du Jimmy" . Je cherche à être fidèle à ce que je ressens, à ce que je vis dans l’instant. Si un fil se tisse malgré tout entre mes images, c’est peut-être justement ce fil-là : celui d’une sincérité assumée, imparfaite mais réelle, qui essaie de faire dialoguer le réel avec une forme d’imaginaire, une couche plus intérieure, presque invisible.
Et quand tu dis que parfois tu ne me reconnais pas dans certaines images : tu ne peux pas savoir à quel point cela me réjouit ! C’est la preuve que j’ose sortir de mes propres repères. Parce que oui, je crois profondément que rester figé dans une esthétique confortable, c’est risquer de figer aussi son regard. J’ai besoin de me confronter à l’inconfort, au doute, à l’inattendu. C’est dans ces zones-là que naissent souvent mes images les plus sincères, même si elles peuvent désarçonner.
Tu soulèves aussi, en creux, une question essentielle pour moi : qu’est-ce qu’être auteur, aujourd’hui, en photographie ? Est-ce simplement produire des images qui plaisent ? Ou est-ce chercher à habiter une image, à y inscrire une présence, un point de vue, une émotion vraie ? Tu as compris que je penche clairement pour la seconde option. Pour moi, chaque photo est une tentative de lien : entre le monde et moi, entre moi et l’autre, entre ce qui est vu et ce qui est ressenti. C’est pourquoi je ne fais pas de l’image pour démontrer une maîtrise technique (même si je la travaille, évidemment), mais pour poser une question, une ambiance, un silence parfois.
Et quand tu parles de partage, je suis heureux que tu ressentes cela dans mes interventions ici. Parce que oui, j’ai à cœur de transmettre, sans imposer. Juste partager un cheminement, des outils, une manière d’aborder les choses. On apprend tellement à travers les autres. Et le fait que toi, à des milliers de kilomètres, tu aies capté ça, c’est profondément émouvant.
Enfin, merci d’avoir pris le temps. Ton message n’est pas juste un commentaire : c’est une lettre ouverte à la photographie. Et au fond, tu m’as offert une chose précieuse : tu m’as regardé avec des yeux d’auteur, sans chercher à juger, mais à comprendre. C’est exactement ce que j’essaie de faire quand je photographie quelqu’un, un lieu, une lumière.
Je te remercie, François, pour ta générosité, ta sensibilité et ton regard. Il m’accompagnera, c’est certain, dans mes prochaines explorations. Bien à toi,
Jimmy
J’espère, Jimmy, que tu resteras ici longtemps avec nous pour continuer de partager avec nous tes images et tes connaissances.
Tu es à mes yeux un authentique photographe et un authentique artiste.
J’aime la photographie, j’aime les photographes, j’aime les arts visuels et j’aime les artistes. J’aime



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François




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Le ciel ne me déplait pas , par contre je trouve les rochers bien ternes .
Cordialement
Marc
Marc
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